Perron. Ce dernier ouvrage, in-fol. (Paris 1623) reproduit, in extenso, Les actes de la Conférence et la Réfutation du faux Discours, ainsi que d’autres relations de controverse, des poésies, quelques discours, etc., etc.
Journal du règne de Henri IV, par Pierre de l’Estoile [1]. Ces chroniques présentent un très grand intérêt. La qua- lité de l’auteur (il était grand audiencier de la chancellerie de Paris), le mettait à même d’être bien informé sur les faits qu’il raconte. Il écrivait au jour le jour, sans ordre ni plan autre que la succession des événements qui s’accomplissaient sous ses yeux, ou qu’il connaissait par le témoignage d’autrui. Il entremêle tout : « les affaires de l’État avec celles de sa famille, les morts, les naissances, les maladies, les deuils, le prix des denrées, les faits tragiques ou comiques, » en un mot tout ce qui peut faire le sujet des conversations ordinaires. Ses récits abondent en traits piquants et satiriques, en anecdotes, en bons mots. Son style, simple et naturel, exhale un grand parfum d’honnêteté et de candeur. L’Estoile sut conserver au milieu des partis son indépendance de jugement. Son impartialité à l’égard des protestants est digne d’être notée. Malheureusement on ne saurait dire la même chose des remarques historiques et politiques du chevalier C. B. A. qui accompagnent ces chroniques.
De Corpore et Sanguine Jesu-Christi, par Lanfranc, (Brunswick, 1770.)
De Sacramento Eucharistiæ, par Bellarmin. Ouvrage capital pour toutes les questions dogmatiques controversées entre les catholiques et les protestants. On sait que Bellarmin est le plus complet, le plus savant des controversistes romains. Son corps de controverses ne renferme pas moins de 4 volumes in-folio.
Les Fuites de M. du Plessis en son discours et adver-
- ↑ La Haye 1741, 4 vol. volumes petit in-8.
