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QUATRAINS D’OMAR-KHEYAM


Que vos pas soient légers à ces mousses fleuries,
Près de ces flots riants comme des pierreries,
Car on ne peut savoir de quelles lèvres douces
Et mortes, ont jailli ces fleurs parmi ces mousses.



L’homme est une poupée en la main d’un géant.
Nous sommes des jouets sur le damier des êtres,
Et le quittons bientôt pour rentrer au néant,
Dans la boite et dans l’ombre où les vers sont nos maîtres.


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