Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/173

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
160
QUATRAINS D’OMAR-KHEYAM




Étreins bien ton amour, bois son regard si beau,
Et sa voix, et ses chants, avant que le tombeau
Te garde, pauvre amant, poussière en la poussière,
Sans chansons, sans chanteuse amie, et sans lumière.



Puisque ce monde est triste et que ton âme pure,
O mon amie, un jour, doit aller chez les morts.
Oh ! viens t’asseoir parmi les fleurs sur la verdure,
Avant que d’autres fleurs s*élèvent de nos corps.