Page:Lahor - En Orient, 1907.djvu/149

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


*


Abel avec Caïn, la candeur et le vice
De tous temps sont sortis de la même matrice,
Et le sage, étonné de ce mystère obscur,
Malgré l’impureté du monde reste pur.


*


Oh ! les voyants, les fous, les saints hallucinés,
Nous leur devons notre âme et le peu que nous sommes,
Et ce tourment auquel ils nous ont condamnés,
Étant des animaux, de devenir des hommes.