Page:Laforgue - Poésies complètes.djvu/278

Cette page a été validée par deux contributeurs.
258
derniers vers


Aux armes, citoyens ! Il n’y a plus de Raison :

Il prit froid l’autre automne,
S’étant attardé vers les peines des cors,
Sur la fin d’un beau jour.
Oh ! ce fut pour vos cors, et ce fut pour l’automne,
Qu’il nous montra qu’ « on meurt d’amour » !
On ne le verra plus aux fêtes nationales,
S’enfermer dans l’Histoire et tirer les verrous,
Il vint trop tôt, il est reparti sans scandale ;
Ô vous qui m’écoutez, rentrez chacun chez vous.