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I



Ô patrie monotone et imméritée !…

L’île seule, en jaunes grises dunes ; sous des ciels migrateurs ; et puis, partout, la mer bornant la vue, les cris et l’espérance et la mélancolie.

La mer ! de quelque côté qu’on la surveille, des heures et des heures, à quelque moment qu’on la surprenne : toujours elle-même, jamais en défaut, toujours seule, empire de l’insociable, grande histoire qui se fait, cataclysme mal digéré ; — comme si l’état liquide où nous