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Le jour qu’elle quittera ce monde,
Je vais jouer un Miserere
Si cosmiquement désespéré
Qu’il faudra bien que Dieu me réponde !
Non, je resterai seul, ici-bas,
Tout à la chère morte phtisique,
Berçant mon cœur trop hypertrophique
Aux éternelles fugues de Bach.
Et tous les ans, à l’anniversaire,
Pour nous, sans qu’on se doute de rien,
Je déchaînerai ce Requiem
Que j’ai fait pour la mort de la Terre !