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présentent des points communs pouvant les faire confondre : souvent la thermométrie lève tous les doutes, ainsi dans l’urémie et l’éclampsie.

Dans les cas d’urémie nous avons pu observer un abaissement progressif et considérable de la température centrale. Cet abaissement se constate jusqu’au dernier moment et il peut aller jusqu’à 23° 8/10 ; c’est la température que nous avons obtenue au moment de la mort. Même fait se passe sur l’homme, si nous nous en rapportons aux auteurs.

Pour l’éclampsie, la température s’élève depuis le début jusqu’à la fin. Nous n’avons pas eu de cas semblables à constater, mais s’il en est ainsi dans notre médecine, on comprendra l’importance du diagnostic différentiel si l’on considère qu’on établit encore aujourd’hui des rapports fort étroits dans l’urémie et l’éclampsie.

Nous voyons donc dans les cas douteux, les éléments d’un diagnostic souvent difficile.

En médecine vétérinaire on est parvenu à distinguer une encéphalite d’une congestion chronique, de l’immobilité ; tandis que dans le premier cas on voit le thermomètre monter à 40 et même à 41 degrés, il reste à la normale quand il y a immobilité (Zundel).

Le même auteur rapporte : « Nous nous sommes servi du thermomètre dans les coliques pour distinguer une colique inflammatoire où il faut saigner, d’une colique due à l’atonie du tube digestif, d’Une