Page:Lacombe - Contribution à l’étude de la thermométrie clinique en médecine vétérinaire.djvu/32

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 32 —


Alcool.


L’alcool a elle action très-marqué sur la température. Mais, pour en apprécier les effets, il faut l’administrer en quantité suffisante, à doses presque toxiques. Les résultats ne sont appréciables qu’au bout de quelques heures seulement ; la chute de la température n’est guère que de 0° 7/10 à 0° 8/10, degré tout au plus.

Outre l’abaissement thermique on remarque dans certains cas une diminution marquée dans la fréquence du pouls.

Ces propriétés remarquables ont pu faire préconiser l’alcool dans nombre de maladies fébriles où son usage parait inopportun.


Digitale.


La digitale est au nombre dus substances qui tendent à diminuer la température ; celle-ci s’abaisse constamment, comme l’ont démontré Traube, Hirtz, Oulmont ; et cet abaissement qui se produit du deuxième au troisième jour de l’administration du médicament atteint ordinairement 1 degré, exceptionnellement 2 degrés.