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que le même auteur ajoute à la fin de son article : « Néanmoins, les conclusions de son travail, plein d’observations exactes, sont encore aujourd’hui du plus grand intérêt. »

Ces travaux à l’époque où ils ont été publiés, étaient un vrai progrès dans la science thermométrique, et ont dit aider le professeur Wunderlich qui n’a commencé ses observations qu’en 1851, celles du docteur Roger datant de 1844. Alors que l’Allemagne ne s’étant pas encore emparée du thermomètre, l’École française cultivait avec ardeur cette branche encore inconnue dans le pays d’Outre-Rhin et préparait les travaux qu’ils ont enfantés depuis. Parmi les auteurs qui se sont occupés de cette question importante nous devons citer : Bouillaud, Andral, Gavarret, Roger, Monneret, Dumarquay. Nous sommes heureux de constater que les travaux de ces hommes éminents ont précédés ceux du professeur de Leipsik.

De 1840 à 1841 surgirent les travaux de l’École française.

Bouillaud dans ses cliniques, malgré l’opinion de Chomel qui pensait que la chaleur perçue par la main était, suffisante, se sert du thermomètre.

À la suite, nous trouvons Piorry, Gavarret, Andral ; ces deux derniers surtout qui sont à la tête du progrès scientifique de leur époque ; Roger, Monneret, Dumarquay, Lacointe et Duméril qui publient d’intéressants travaux à ce sujet.

En 1850, la thermométrie entra dans une nouvelle