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Voici cette note finale des Liaisons dangereuses, à laquelle Baudelaire fait allusion :

« Des raisons particulières et des considérations que nous nous ferons toujours un devoir de respecter, nous forcent de nous arrêter ici.

Nous ne pouvons, dans ce moment, ni donner au lecteur la suite des aventures de Mlle de Volanges, ni lui faire connaître les sinistres événements qui ont comblé les malheurs ou achevé la punition de Mme de Merteuil.

Peut-être quelque jour, nous sera-t-il permis de compléter cet ouvrage ; mais nous ne pouvons prendre aucun engagement à ce sujet : et quand nous le pourrions, nous croirions encore devoir auparavant consulter le goût du public, qui n’a pas les mêmes raisons que nous de s’intéresser à cette lecture. »

Note de l’éditeur.

Baudelaire, se proposait sans doute d’écrire à Champleury, mieux fourni que lui en curiosités de toutes sortes, pour s’informer si cette seconde partie avait jamais été publiée par Choderlos de Laclos.

Peut-être aussi la phrase finale de la note de l’éditeur avait-elle porté sa pensée sur la vérité du récit : et il aurait alors voulu demander à Champleury la clef des liaisons dangereuses.