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des cachalots.

considérables de leur corps, que le fer avoit désorganisées au point de les faire tomber en putréfaction.

Il faut observer que cette force avec laquelle les organes du cachalot retiennent, pour ainsi dire, la vie, quoiqu’étroitement liés avec d’autres organes lésés, altérés et presque détruits, appartient à une espèce de cétacée qui a moins besoin que les autres animaux de sa famille, de venir respirer à la surface des mers le fluide de l’atmosphère, et qui par conséquent peut vivre sous l’eau pendant plus de temps[1].

La peau, le lard, la chair, les intestins et les tendons du cachalot macrocéphale, sont employés dans plusieurs contrées septentrionales aux mêmes usages que ceux du narwal vulgaire. Ses dents et plusieurs de ses os y servent à faire des instrumens ou de pêche ou de chasse. Sa langue cuite y est recherchée comme un très-bon mets. Son huile, suivant plusieurs auteurs, donne une flamme claire, sans exhaler de mauvaise odeur ; et l’on peut faire une colle excellente avec les fibres de ses muscles. Réunissez à ces produits l’adipocire et l’ambre gris, et vous verrez combien de motifs peuvent inspirer à l’homme entreprenant et avide le désir de chercher le macrocéphale au milieu des frimas et des tempêtes, et de le provoquer jusqu’au bout du monde.

  1. On peut voir ce que nous avons dit sur des phénomènes analogues, dans le Discours qui est à la tête de l’Histoire naturelle des quadrupèdes ovipares.