Sang de Dieu ! passe-moi la bouteille.
Allons donc !
Je verse tout, carambo !
Tout ! c’est peut-être beaucoup… mais le reste aurait été perdu… (Prenant la fiole et lui donnant la tasse.) Maintenant, porte-lui ça.
Moi-même ? (Il va jusqu’à la porte d’Agénor ; sur le point d’entrer, il s’arrête, et, après un moment d’hésitation, il revient à Hernandez.) Non, vois-tu, c’est plus fort que moi… je ne pourrai jamais lui offrir… nous avons été trop liés.
Donne-moi ça, poule mouillée ! (Il va jusqu’à la porte d’Agénor avec la tasse et s’arrête.) C’est drôle, dans ce pays-ci, ça me fait quelque chose… je crains l’opinion publique.
Ah ! tu vois bien ! tu recules aussi !
Je ne recule pas… je me recueille…
Vois-tu, Hernandez, il n’y a que Dieu qui ait le droit de tuer son semblable !
Tu me suggères une idée… Rapportons-nous-en au jugement de Dieu !