au cent… Avec MM. les Autrichiens, c’est une autre affaire : un jour, lancé à fond de train, j’en ai touché un du doigt… je croyais le tenir !… lorsque j’ai reçu le plus joli coup de sabre !…
Tu as été blessé ?
Ah ! mon Dieu !
Je ne le regrette pas ! Celui qui m’a appliqué ça… était un artiste !… Ah ! sans mon pauvre Bernard, j’étais dans le Moniteur… côté des absents !
Bernard ?
Mon soldat… que j’ai ramené… Il m’a tiré de là au milieu d’une mitraillade !… Tante, je vous le recommande, c’est un ami !
Je crois bien ! ce brave garçon !… Qu’est-ce qu’il prend le matin ?… Du chocolat ?
Non… il préfère une nourriture… plus accentuée !
Et votre blessure, mon cousin ?
Oh ! c’est fini ! j’ai été si bien soigné… par une femme… une femme délicieuse !… Figurez-vous…
Hum ! hum !