Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/313

Cette page n’a pas encore été corrigée
Malingear.

Le médecin ?… Eh bien, et moi ?

Madame Malingear.

Ah ! oui, c’est juste !… (À part.) C’est plus fort que moi… je n’ai aucune confiance en lui !…

Malingear.

Hier, pendant que M. Frédéric chantait un duo avec ta fille, j’ai surpris des regards… très lyriques !

Madame Malingear.

Je t’avoue que j’avais songé à lui pour Emmeline.

Malingear.

Parbleu ! moi aussi. Il me plaît beaucoup, ce garçon… et s’il est d’une bonne famille…

Madame Malingear.

Mais il ne se prononce pas…

Malingear.

Sois tranquille… voici son heure… tu vas le voir apparaître avec son petit cahier de musique. (Apercevant Frédéric.) Voilà !



Scène III

Les Mêmes, Frédéric ; puis Emmeline
Frédéric, il entre du fond avec un cahier de musique sous le bras ; saluant.

Madame… monsieur Malingear…

Malingear.

Monsieur Frédéric…