Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 02.djvu/155

Cette page n’a pas encore été corrigée
Caboussat, à part.

Académicien !… Il me fourre dans l’Académie !

Poitrinas.

Eh bien, voilà une surprise !

Caboussat.

Ah oui !… pour une surprise… Mais je ne sais vraiment si je dois accepter… j’ai de bien faibles titres.

Poitrinas.

Et vos discours ?

Caboussat.

Ah ! c’est pour mes discours… Chère petite !

Poitrinas.

Et puis j’avais mon idée en vous présentant… Vous pourrez nous être fort utile.

Caboussat.

Comment ?

Poitrinas.

Vous surveillerez les fouilles que je vais entreprendre dans ce pays ; vous relèverez les inscriptions latines et vous nous enverrez des rapports.

Caboussat, effrayé.

En latin ?

Poitrinas, mystérieusement.

Chut !… Je soupçonne aux environs d’Arpajon la présence d’un camp de César… N’en parlez pas !

Caboussat.

Soyez tranquille !

Poitrinas.

Notre département n’en a pas… C’est peut-être le seul.