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LES CHEMINS DE FER

PAULINE.

À moi ! par exemple !

TAPIOU.

Je n’insiste pas…

PAULINE.

C’est lui qui a eu la bonne pensée de te faire passer pour manchot…

TAPIOU.

Ancien militaire ! J’ai laissé pousser mes moustaches… et l’on m’a accepté d’emblée… Seulement je voudrais bien changer de guichet, celui-ci n’est bon qu’à faire éclore des petits poulets…

PAULINE.

Tiens… v’là ta pomme… Je viendrai chercher les assiettes… (Elle sort, troisième plan à gauche.)

LA VOIX, derrière le guichet.

Monsieur Lavallard.

TAPIOU.

Monsieur Lavallard. (À part.) Quel métier ! ça m’éraille !

UN MONSIEUR, assis sur le banc près des guichets, se levant vivement.

Me voilà ! (Il met les pieds dans l’assiette qui est posée à terre sur la bouche de chaleur.)[1]

TAPIOU, vivement.

Prenez donc garde !… que vous piétinez dans ma saucisse… (Il prend l’assiette.)

LE MONSIEUR.

Je ne l’avais pas vue !

TAPIOU.

Heureusement qu’il fait sec… Il n’y a pas de crotte. (Il

  1. Le Monsieur, Tapiou.