Page:La sottise esperantiste.djvu/41

Cette page a été validée par deux contributeurs.

toutes les délices et toutes les révoltes de la passion et la même qui caresse le mieux le cœur mouvant des amoureuses.....

C’est elle qui a fait le tour du monde, toujours victorieuse, quel que fût le drapeau, tricolore, ou d’azur aux trois fleurs de lys d’or, qui abritât sa lumineuse beauté.....

C’est elle qui, fille de Rome, ayant adapté pour s’en parer toute la douceur des idiomes gaulois, donna aux idées directrices de la civilisation leurs expressions les plus parfaites et les plus hautes. Et c’est elle, la langue des élites qu’on voudrait oublier ou détrôner au profit d’un idiome artificiel, inutile, inesthétique, ridicule et qui cache mal ses ambitions politiques !

Et c’est pour cela, pour que nous demeurions vainqueurs, que tous les jeunes écrivains doivent s’unir, car l’heure est sombre et la sottise nous envahit, « c’est l’assaut des demi-bêtes émergentes. »


Et c’est pour cela aussi qu’il nous faut souhaiter, qu’il faut hâter l’heure où sur l’horizon latin, pour la défendre, la belle abandonnée qu’il faut aujourd’hui protéger, elle qui protégea si longtemps, se dressera l’épée du consul ou la palme du poète ; l’heure où apparaîtra le chevalier vain-