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chaque jour, les livres d’exercices, les manuels, les grammaires, etc....., car nous ne croyons pas à une spéculation de librairie de leur part !


§ IV. Bien qu’il ne soit pas une langue littéraire, l’esperanto peut donner une traduction des grandes œuvres littéraires de tous les pays !


Alors ? pourquoi M. de Beaufront écrit-il à la fin d’une calembredaine qu’il qualifie de synthétique :

« Assurément, et nous le savons mieux que personne, ce texte est étrange et ne présente aucun intérêt littéraire. Sa traduction française est très loin d’offrir un modèle de style ; car, avant tout, nous avons voulu qu’elle fût le miroir fidèle des expressions, et même, autant que possible, du tour de phrase présentés par le texte Esperanto (sic) ».

Oui, selon le temps, l’esperanto sera ou ne sera pas littéraire ! En réalité, il ne l’est jamais, bien que nous possédions déjà : Hamleto, dramo de Shakespeare. L’Avarulo tradukita de Molière, mis à mal par M. Meyer, qui sévit encore contre Xavier de Maistre : Vojago interne de mia Cambro.

M. Sarpy Sinjorino (sic), lui, s’est attaqué à Perrault : et cela nous vaut Rakentoj pri Feinoj. Ensuite un M. Vaillant — le bien nommé ! — n’a