formé aux congrès du Volapück de 1887, a rectifié les règles du Volapück.
Enfin, après l’esperanto, la langue bleue, inventée par M. Léon Bollack, à Paris, en 1899-1900. Elle paraît plus pratique et de construction plus rigoureusement logique. Dans la Revue des Revues, en diverses brochures, M. Bollack a exposé ses théories, que l’on trouvera facilement à se procurer aux éditions de la Langue bleue, 147, rue Malakof.
D’après la Délégation pour l’adoption d’une langue internationale universelle, cette langue doit :
Première condition : Être capable de servir aux relations habituelles de la vie sociale, aux échanges commerciaux et aux rapports scientifiques et philosophiques ;
Deuxième condition : Être d’une acquisition aisée pour toute personne d’instruction élémentaire moyenne et spécialement de civilisation européenne (pourquoi pas asiatique ?).
Troisième condition : Ne pas être l’une des langues nationales.
Certes tous ceux, qui de façon désintéressée s’adonnent ainsi à des recherches d’un intérêt général ou qu’ils croient être d’un intérêt général, méritent l’estime, s’ils ne sont pas des sots ou des maniaques.