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Descartes, Pascal, le président de Brosses, Locke, Voltaire, Diderot, Condilhac, au xixe siècle, ce furent Kant, Volney, Burnouf, Charles Nodier, Auguste Comte, Proudhon, Littré, E. de Girardin, etc., et, plus proche de nous encore, les Rosny, Novicow, Tolstoï.

On trouvera dans les ouvrages de M. Bollack et notamment à la fin de son recueil des textes français traduits en langue bleue, un historique, le plus complet que nous possédions d’une langue internationale. Sans nous attarder aux différentes tentatives, soit théoriques, comme celles de Hermann Hugo (1617) ou de Jacob Grimm en 1860, soit aux projets de graphisme universel, comme ceux de J. Becher en 1661, ou de Fry en 1800, soit aux rectifications de langues existantes, comme celle toute récente de Frœlich (1902) (Réforme latine), nous signalerons les seules langues artificielles.

Dans cette voie, deux méthodes ont été suivies.

1o L’une, procédant à la façon des nomenclatures chimiques, est la formation d’une langue dont chacun des signes prononcés ou écrits contribue à déterminer le sens des vocables.

Ce système fournit une langue universelle unique et donne ce qu’on a appelé les idiomes philosophiques ;