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La science voudra-t-elle s’isoler et renoncer à l’influence qu’elle commence à prendre dans le monde ?

Mais, cette fois, c’est trop de sérieux. Un bon espace de temps a déjà passé sur ce congrès de Grenoble, et nous attendons encore le premier mémoire esperantiste sur la psychologie des lamellibranches ou sur l’évolution du dinothérium. La science n’est pas encore espérantiste.

Sur quels clients donc compte l’esperanto, s’il ne doit en trouver dans aucune branche de l’activité humaine ? Je crois qu’il compte sur les badauds. Cela ne nous mènera pas très loin.

Remy de Gourmont.