Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/794

Cette page n’a pas encore été corrigée

Zamri, Ethan, Eman, ainsi que Chalchal et Dara ; cinq en tout.[1]

7. Les fils de Charmi : Achar, qui troubla Israël, et pécha par le larcin de l’anathème ;[2][3]

8. Les fils d’Ethan, Azarias ;

9. Mais les fils d’Hesron, qui lui naquirent : Jéraméel, Ram, et Calubi.[4][5]

10. Or Ram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Nahasson, prince des fils de Juda.

11. Nahasson aussi engendra Salma, duquel est né Booz.

12. Or Booz engendra Obed, qui lui-même engendra Isaï.

13. Mais Isaï engendra son premier-né Eliab ; le second, Abinabad ; le troisième, Simmaa ;[6]

14. Le quatrième, Nathanaël ; le cinquième, Raddaï ;

15. Le sixième, Asom ; le septième, David ;

16. Dont les sœurs furent Sarvia et Abigaïl ; les fils de Sarvia, trois : Abisaï, Joab et Asaël.

17. Or Abigaïl enfanta Amasa, dont le père fut Jéther, l’Ismahélite.

18. Or Caleb, fils d’Hesron, prit une femme du nom d’Azuba, dont il engendra Jérioth ; et ses fils furent Jaser, Sobab et Ardon.[7]

19. Mais lorsque Azuba fut morte, Caleb prit pour femme Ephratha, qui lui enfanta Hur.

20. Or Hur engendra Uri ; et Uri engendra Bézéléel.

21. Après cela, Hesron s’unit à la fille de Machir, père de Galaad ; et il la prit, lorsqu’il avait soixante ans : elle lui enfanta Ségub.[8]

22. Mais Ségub aussi engendra Jaïr ; et il posséda vingt-trois villes dans la terre de Galaad.

23. Et Gessur et Aram prirent les villes de Jaïr, et Canath, et ses bourgades, soixante villes. Tous ceux-là étaient les fils de Machir, père de Galaad.[9]

24. Mais après qu’Hesron fut mort, Caleb s’unit à Ephratha ; Hesron eut encore pour femme

  1. I Par. 2,6-8 : Descendants de Zara.
  2. I Par. 2,7 : Voir Josué, 7, 1.
  3. I Par. 2,7-8 : Les fils. Voir 1 Paralipomènes, 1, 40.
  4. I Par. 2,9 : Voir Ruth, 4, 19.
  5. I Par. 2,9-41 : Descendants d’Hesron.
  6. I Par. 2,13 : Voir 1 Rois, 16, 6 ; 8, 9 ; 17, 12.
  7. I Par. 2,18 : Caleb, dont il est question ici aux versets 19, 24, 42, 46, 48 et 49 est le même que Calubi, du verset 9.
  8. I Par. 2,21 : Père de Galaad. Comme Galaad est à la fois un nom de personne et un nom de lieu, et que le mot hébreu père signifie aussi prince, souverain, on peut traduire par souverain, prince du pays de Galaad, puisque sa postérité y eut sa demeure. Ce double emploi de noms propres dans ce verset et dans plusieurs autres vient de ce que les premiers habitants de la Terre Promise prirent le nom des lieux qu’ils habitaient, ou de ce qu’ils appelèrent ces lieux du nom qu’ils portaient eux-mêmes, ou enfin de ce que leurs descendants donnèrent à leur père le nom de la ville qui fut possédée par sa postérité.
  9. I Par. 2,23 : Et ses bourgades, soixante villes ; littéralement et ses bourgs de soixante villes ; ce qui paraît inintelligible. Le grec porte : Et ses villages, soixante villes, etc., et l’hébreu : Et ses filles, soixante villes. Or les filles d’une ville sont ordinairement les bourges, les villages qui en dépendant. Il faut remarquer de plus que village, bourg, se confondent quelquefois dans les récits géographiques avec le mot ville, qui signifie alors tout simplement un assemblage de maisons plus ou moins considérables. Comparer à 1 Paralipomènes, 4, 32. ― Tous ceux-là, etc. D’autres traduisent : Tous ces petits bourgs appartenaient aux enfants de Machir ; en supposant que le latin filii est au génitif singulier, mis pas énallage pour le pluriel.