Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/2323

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRES ÉPISCOPALES

ADRESSÉES A M. L’ABBÉ GLAIRE

SUR SA TRADUCTION DU NOUVEAU TESTAMENT

Séparateur


« Monsieur l’Abbé,

« Je suis très reconnaissant de la bonté que vous avez eue de m’adresser le volume de votre traduction française de la Bible. Cette œuvre élaborée par vous rend un grand service aux prêtres et aux fidèles, puisque les travaux de ce genre déjà faits laissent beaucoup à désirer. Votre nom était à lui seul une grande garantie ; mais vous avez voulu que votre livre reçût la plus haute sanction, celle du Saint-Siège : la confiance la plus entière lui est donc assurée. Je le recommanderai avec empressement au clergé et aux fidèles de mon diocèse.

« Recevez, etc.

« † Jean, Évêque d’Agen. »

« Monsieur l’Abbé,

« Il y a trente ans que j’avais l’avantage, à Saint-Sulpice, de profiter de vos bonnes leçons, et, après un si long temps écoulé, je suis heureux de pouvoir profiter encore de vos bons ouvrages.

« Votre traduction du Nouveau Testament, approuvée par le Saint-Siège, me fait désirer vivement la traduction de l’Ancien Testament. Tous les catholiques seront heureux de pouvoir opposer en toute sécurité à l’influence protestante une édition de nos Livres saints publiée en langue vulgaire avec la plus haute approbation que puisse ambitionner notre foi.

« Que Dieu bénisse de plus en plus vos travaux, monsieur l’abbé, et qu’il récompense les études si laborieuses et si saintes auxquelles vous avez dévoué votre vie entière. C’est un vœu qui sort d’un cœur plein pour vous de reconnaissance et d’amitié.

« Veuillez, etc.

« † Georges, Archevêque d’Aix. »

« Mon cher Abbé,

« Il y a longtemps que je suis et que j’admire vos savants travaux sur nos Livres saints ; mais le plus éminent service que vous ayez rendu à l’Eglise parmi nous, c’est la traduction du Nouveau Testament en français que vous avez publiée après l’examen attentif et sous l’approbation supérieure du Saint-Siège. Il y a là pour les prêtres et pour les fidèles une garantie que nulle autre ne remplace.

« Veuillez donc en agréer mes félicitations les plus sincères unies à mes vieux sentiments d’affection en Notre Seigneur

« † P. L., Evéque d’Arras, de Boulogne et de Saint-Omer. »