gérance pour tous les immeubles servant aux cérémonies
et au fonctionnement de toutes les associations
d’enseignement ou de prédication morale, philosopliique
ou religieuse. Toutes les manifestations
extérieures du culte, toutes réunions seraient régies
par le droit commun.
Nous ne pouvons entrer dans le détail de cette organisation. M. Hubbard a voulu rapprocher dans la pratique toutes les formes de la vie religieuse et de la vie intellectaelle ou morale, et leur donner comme des guides communs. Son projet est, dans le fond comme dans l’expression, particulièrement philosophique.
Proposition Flourens. — La proposition de M.
Elourens, du 7 juin 1903, réalise l’indépendance absolue
et légalise la création ou la résurrection des toutes
les associations religieuses, quelconques. L’État, une
période de transition écoulée, ne subventionnerait
aucune de ces associations. Encore devrait-il, sur la
simple demande de celles-ci, mettre à leur disposition
les édifices actuellement affectés à l’usage religieux,
sous la seule condition de ne pas les détourner de cette
affectation. La partie caractéristique de cette proposition
est sans nul doute celle qui est relative aux
œuvres et fondations charitables des associations cultuelles
et à la propagation et l’enseignement de leurs
doctrines.
Toutes les formes de pareilles manifestations de la vie ecclésiastique sont réalisables ; les associations sont libres sans restriction et sans qu’il y ait lieu de rechercher si leurs adhérents ou ceux qui sont à leur service ont appartenu à des congrégations ou communautés autorisées ou non autorisées.
Il apparaît immédiatement que l’effet certain d’un tel projet serait la libération sans garantie de l’Église,