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Gr.

üachadunaiñdéal, ils suot alli :!> chasser aux :

lièvres. Vojcz (liu. J

Gadoneu, s. ni. liascun, liMjIcur. Vl.ien. |

Voyez Stuakkb. II. V. i

ÛADu.NËiiKz, s. m. Gasconiiade, hâblerie. I

Pi. ou. Voyez SïKAKÈhKZ. H. V. !

’ {jKÈ, ailj. Ciiii.Ju}i’ux./(nn dùd c’Iiaé a garonnj’airac les gens gais Voy. LiotE.v, Dkant ^ et Dbéù, prein. art. — Hors île Lvon^yè. II. V. ;

  • Gaêdrr (de ’2 syll., yae-der), s. m. (iailé.

Joie. Enjouement. Allégresse. Ar gaéder a su mdd écid ar icc’hed, la (.’ailé est bonne pour la saute. Voyez Laouë.muiuez, Lévè.>kz el Dréôukd.

G.VU. Voyez Gàk.

GAfiÉi, V n. Bégayer. Bredouiller. Part, ifogéet. Ce mot est peu usité aujourd’hui. EnVau., hakein. Voyez G.iK, B :îstéodi et Balbouza.

Gagerez, s. m. Bégaienunt, action de bégayer, de bredouiller. En Vannes, hdk.

Gagez, 9. f. Femme bègue, arrêtée à la parole, etc. Pl. cd. Voyez Bestèodkz.

Gagoul, adj. el s. m. Bègue, celui qui bredouille. Pour le pi. du sMhsl., gagouhd. V.Gàk.

Gagocla, V. II. Bégayer. Bredouiller. Pi ;i t. et. Voyez Gagéi.

Gagooléeez, s. m.Bégaiement.V. Gagerez.

Gagoulez, s. f. Femme qui bégaye, qui bredouille. Pl. éd. Voyez Gagez.

Gâl, s. f. Gale, maladie de la peau. /Irgrd ! a iô gañt-hañ, en em skraba a ra, il a la gale, il se gratte. —. ciennement ce mot signiQait maladie de la jieau en général. H. V.

GiLA.Ñs. Voyez Galo.ns. H. V.

Galdü, s. m. Macreuse, oiseau de mer. Pl. galducd. Ce mot est de Vannes. Voyez Balez.

  • Gale, s. m. Galère, bàiiment de mer à oiles

et à rames. Pl. jaUou. II. V.

Galé-skañv. Voyez Galéik. H.V.

  • Galéik, s m. Galiote, petit bâtiment à rames

et à voiles. V. gaUouigou. U.V.

Galek. Voyez Gali’z.

  • Galéocr, s. m. Forçat, criminel que la

justice a condamné à servir sur les galères. Pl. ien. Gahd ar galéouricneo bel grcal al laboiir-

é,ce travail a été fait par les forçats. U. V.

Galennein. Voyez Galdza.

Galfbézen, s. f. Gaufre, pâtisserie mince. VX.galfrez. U.V.

Gall, adj. et s. m. Gaulois, habitant de la Gaule et aujo’ird’hui Français, qui est né en France, qui habite la France. — Dans les tieux auteurs, il signiüe quelquefois étranger, ennemi ; c’est aussi un des sens qu’il a couservé en breton de Galles et dans les montagnes d’Ecosse. H. V. Pour le plur. du subst., Gallaoucd (de 3 syll., Gal-la-oued), et anciennement, Gatled et GalUz. Kisiouar C’hallaoued kôz a gaveur c’hoaz clouez ar Vrc’iouned, on trouve encore parmi les Bretons les usages des Gaulois. Eur Gall a zô laoïten hag hén reüzcùdik,c Fiançais est gai, même dans le malheur. Gall est un nom de famille fort commun en Bretagne. — Voyez, pour le sens primitif de ce mot, g allood. H.V.

Gall ou Bnd-C’iiiLL, s. m. La Gaule, le pays des (jauluis et auj(jurd’hui la France, le pays di’S l’riMÇais. Gall un HrùC’hall ria zeûé kél bhiy aman, la Gaule ne venait pas jusqu’ici, fl (-ail ou é IJrôC’hall é kaceurabép Ird, en France on trouve de tout.

Gai.l ^.nt, s. m. Brave. Courtois. Galant. Pl. éd. En Gal.,(/aflaouiil.Ën gacl-écuss, ^al^añt. Voyez (lALLiiuuRK. H. V.

iiAi.LKK, S. m. I.c français, la langue française. — A II lettre, la langui’ des Gaulois. H.V. h’oinzit yallcg imlhañ, parlez lui français, vlr yaHc.ii a our, il sait le français. — En Galles, yaUry. II.V.

I Gai.ii :k -MATBIAZ, 8. m- Galimalias, discours l’Milirnuillé, c.iinfus et obscur, H. V.

Gallég», et,par abus, Gillégat, v.n. Parler français. Parler le français. Part. et. (jalléya a hdlU d'>rdz-oun, vous pouvez parler le franç.iis deant moi.

Gallé’ ;aciiat,v. a. Franciser, donner une terminaison, une tournure française. Part. «J H.V. Gallëgacii, s. m. Gallicisme, façons de parler de la langue française indûment transportées dans une autre langue. 1*1. ou. U. V.

Gali.ègeh, s. m. Celui qui parle le français. Pl.if/i.

Gallëgiz, s. f. Gallicisme, construction propre à la langue française, contraire aux règles ordinaires de la grammaire, mais autorisée par l’usage. V. gallégisiou. U.V.

Gallez, s. f. Gauloise, femme qui habitait la Gaule et aujourd’hui française, femme né«  en France ou qui habite la France. Pl. éd.

Galloche.n, s. f. Galoche, chaussure dont la semelle est de bois el le dessus de cuir, el qui tient son nom des Gaulois. V. gallochennou el gallochou. En Galles, follachou. H.V. Galloud, s. m. Pouvoir. Puissance. Capacité. Autorité. Propriété. Vertu. Faculté. Efficacité. — Energie. H.V. Hervez vagalluud her grinn, je le ferai selon mon pouvoir. Réd eo pléga dinddn ar yalloud, il faut se soumettre à l’autorité. Pép trd é dcùz hé galloud, chaque chose a sa propriété, sa faculté. On dit aussi galloudégez, dans le même sens. — En breton ^Mois, gallédigaez,oi simplement gall, qui est la racine de toute celle famille de mots. H. V. Gallol’dek, adj. els. m. Puissant, qui a du pouvoir, du crédit, de l’autorité. Capable, qui a les qualités requises pour quelque chose. Il ne se dit que des choses animées. Pour le plur. du subst., galloudéien. Galloudeg co, war a wélann, il est puissant, il a du crédit, à ce que je vois. Bikenn né vézô galloudek, il ne sera jamais capable. Galloudek est un nom de famille assez commun en Bretagne. Voyez Gallouddz. — Dans le vocab. du ix’ siècle, gallouidok. En Galles, gallus. En gacl écoss et irland., gallach. H. V. Galloldégez, s. f. Le même que galloud. Gallocdez, s. f. Possibilité, qualité de ce qui est possible. Né wélann kéd ar c’halloudez eûz a gémcnl-sé, je n’en vois pas la possibilité. GALLQDDüz,adj. Puissant, qui a du pouvoir.