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Comprondri’.r.oiiceviiir. l’art. Idtvcü. Kléxoud a rilhn ar péz a lararann d’é-lwr’h' ! cnteiidcz-vous ce (juc je vous ilis ? A"/iii kléô kél, il ne vous coni|ireiul pas. On emploie aussi ce verbe dans le sons de sentir, respirer une odeur. Choués fait a glévann, je sens une mauvaise odeur. En eni glévotit, s’entendre, être d’intelligence, d’accord. Agir de concert «voc un autre, liraù bràz en em gh’vonl, ils s’entendent fort bien, ils sont d’intelligence. War hé gltvniit, i l’entendre, d après ce qu’il dit. lilévoud hanù eùz a, entendre dire, ouïr dire. N’am eùz két kléved kanù eùz a gmeûtsc, je n’ai pas entendu dire cola. On dit proverbialement, kañt kléi’el né diluñt kéd eur gwéleC, entendre est bien différent de voir, voir et entendre sont deux ; à la lettre, cent

EKTENDl’S NE V.LENT PAS UN VU.

Ki.ÈzÉ, et, dans les livres anciens, Klëzrf, s. m. Epée, arme offensive et défensive, fer long et aigu. Glaive. Pl. klézéier[ilc 3 syll., klé-zé-icr). Uaou glézé kaer en déveûz, il a lieux belles épées. Eunn laol hlézc en deilz béd cnn hé gôv, il a reçu un coup d’épce dans le vonirc. En Vannes i kléañ cl klé.fl. ier. — En Galles, klézef ; en gaël d’Ecosse et d’Irlande, klé ; de là fcfc’niôr, grande épée. H. V.

Klézef. Voyez Klézé.

KLÉzÉFOunou Klézéfiad. Voyez Klézéi.^d.

Klézéid ou Klézéfiad [ de ’i syll., kU-zéad ou klé-zé-fiad), s. m. Homme d’épce. Homme qui porte l’épéc. Brcticur, qui aime à se battre. Ferrailleur. Gladiateur. Pl. klczéidi ou klézéfidi.En Vannes, kléannur. V. ion.

Klézéiaez, s. m. Escrime, art de faire des armes. En Galles, klézéféxiacz. H. V.

Klired, s. m. Loquet de porte ou de fené-Ire. PI. ou. On dit aussi liked.

Klikéd.s.,v. a. Fermer au loquet. Part. (■(. Hlikédid onn ôr, fermez la porte au loquet. On dit aussi llkéila.

KiÎN, s. m. Pli, l’endroit où le bras ou le jarret se plie. Ce mot csl du dialecte de Vannes ; mais on ne l’emploie jamais seul. Je ne le connais usité que dans ces deux composés, klin-brec’h, coude ; mol à mol, pu du bras, klin-gdr, genou : mot àmot, plidela jambe. Voyez Ilin et Glîn.

Klipen, s. f. Crète, morceau de chair rouge ((ui vient sur la têle de certains oiseaux. La huppe que quelques oiseaux ont sur la tète. Aigrette. De plus, sommet, cime. — Cimier d’un casque. H. V. PI kUpenncu. Ce mot est du dialecte de Cornouaille cl de Vannes. Voy. Kribel et Kriben.

Klipennek, adj. Crête, qui a une crête. Huppé, qui porte une huppe. Ce mot est du dialecte de Cornouaille et dcVanncs.

Klisia (de 2 syll., kU-sia), v. a. et n. Efllcurcr, ne faire qu’enlever la snperficic. Commencer à s’écorcher. Part. kUsict. Klisied hoc’h (• !/’ av c’hroc’hcn. vous avez effleuré la penu. lilisia a ra va bréac’h, mon bras commence à s’écorchcr-. Voyez Spina.

  • Kloarek de 2 syll., kloa-rck), s. ra.

Kl.O

Clerc, celui qui est entré dans l’éUl ecclétiiai)tiquc. PI. kloaiéien, et, plus ordinairement, kloer. — Anciennement, kkr. H.V. Àrc’hlner, les clercs, le clergé. Kloarek, qiu- l’on écrit communément ctoarer, est un nouide faaiillc assez commun en Bretagne.

• Kloauêgiez (de 4 syll., kloa-ré-gi-ei), s. f. Cléricatnrc, l’étal ou condition du clerc.

Klok, adj. Tout, l’entier. Parfait. Accompli. — Excellent. H.V. Trégoñtvhaz kliih endriij, il a trente ans accomplis, entiers. Klôg eo /i/f ««J, votre habit est parfait. A’/d/i s’emploie aussi adverbialement dans le sens de totalement, entièrement, parfaitement. Voy. HollcIKbknn.

Klôkded ou KliIkdf.r, s. m. Perfection, qualité de ce qui est parfait dans son genre. — Excellente. IL V. Enn hé glùkded éma, il csl dans sa perfection.

Kloeder. Voyez Ki.okded. H. V.

Klokuz, adj. Sourd, sourde. H. V.

Klôu. Voyez Klôc’ii, deuxième art.

Klogé, s. f. Cuiller h pot. Pl. ou. On dit aussi koklé ci kok-loa.

Klogoben, s. f. Bulle pleine d’air qui se forme sur l’eau par les pluies d’orage. Ampoule, élevure pleine d’eau qui vient sur la peau par l’effet d’une brftiure, et aux pieds parsuite d’une ranrche forcée. Pustule. Cloche. PI. klôgôrennou. Gôlôed eo ann dnw a glôgôrennou, l’eau est couverte de bulles. Eur glôgdren em exiz em «rond, j'ai une ampoule at> pied. Voyez Bocrboinen et C’hocézigen.

Klogôbennv, v. n. Se former en ampoules, en bulles, etc. Part. et. Klôgorcnna a ra ann dour gañd ar glaô-arné, l’eau se couvre de bulles parla pluie d’orage. Ho skaoladur a glogôrtnnô, votre brûlure se formera en ampoule.

Klôc’h, s. m. Cloche, instrument de fonte garni d’un battant pour tirer dn son. Pl. kltier (de 2 syll., klé-ier). lîb’wud a ril-hu ar c’hlôc’h bràz ? entendez-vous la grosse cloche’.' EnTréguicr,on dit au plar., Mec^hi ; en Cornouaille, ftiec’/ter,- en Vannes, klôc’heu et kléc’ /ier.— En Galles, ft/oc’A. Pl. kiec’h. H. V.

Klôc’ha, v. a. Agacer, causer aux dents une impression dcsagréablequi les empêche de mordre. Pari. cf.Jnn aval-zéa gbk^hô hô.leñt, celle pomme vous agacera les dents. ^ oyez Tozona ;

Klôc’ha, v. n. Glousser. Il se dit proprement du cri de la poule qui veut couver ou qui appelle ses poussins. Pari. et. On dit aussi sklôka. En Cornouaille, klôga.

Klôc’haddu, s. m. Agacement, impression désagréable que les fruits verts font sur les dents, quand on les mange. De plus, l’action de glousser.

Klôc’her, s. m. Sonneur, celui qni sonne les cloches. Pl. icn. Dck Iiwc.nneg azigwézd’ar c filoc’her, il revient dix sous au sonneur.

Klôc’hérez," s. m. Glnnsscment, cti de la poule pour appeler ses petits. On dit aussi sklôkcrcz. En Cornouaille, klôgéres. Voyez Klôc’ha, deuxième article.

Klôc’hérez ou IR-Gi.ôc’nÉRBz, s. f. Poule

qui glousse, qui couve ou qui a des poussins.

Klôc’hik