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PEN pendant, lézeleo gan-éñ azispil ou a-zislrlbil ou c-kroug. Qui n’est pas terminé. É-skourr. PE^DA^T, prcp. servant à marquer la durée du temps. Èpàd. A-zoug. Ahéd. KcH. ÉkcU. Pendant dix jours, épdd dék dervez. Pendant qu’il vivra, ékeil ha ma vévô. Pendant sa vie, a-zoug ou ahéd hé vuez. Pendard, s. ra. Vaurien, fripon, scélérat. Boéd argroug, m. Krougaden, f. Pl. krougadenned. HaJJbol, m. Pl. ed. Ubol ou hubol, m. Pl. ed. Masiokin. Pl. ed. C’est un vrai pendard, eur gtcir groiigaden co. Pendiller, v. n. Etre suspendu en l’air et agité par le vent, en parlant de choses vieilles et de peu de conséquence. Brañsella ou horella a-ispil. Pendre, 7. a. Attacher une chose en haut par une de ses parties, de manière qu’elle ne touche point en bas. Suspendre. Lakaad éskourr, a-zispil, a-ispU, a-zislribiL É-kroug Skourra. Part. et. Krouga. Part. et. Pendezle à un clou, skourril-Jiéñ ou krougU-héñ oud cunn lach. Pendre. Attacher un criminel à une potence, pour l’étrangler. Staga oud argroug. Krouga. Part. et. Ils le pendirent à un arbre, hé grouga a réjoui oud eur wézen. Pendre, v. n. Etre attaché, suspendu. Béza é-skourr, a-zispil, a-ispil, a-zistribil, ékroug. 11 ne pend pas trop ainsi, n’éma két ré a-zispil évelsé. Se pendre^ v. rtfl. S’attacher pour s’étrangler. £n em grouga. Il aUa ensuite se pendre, moud a réaz goudé d’en em grouga. Pendo, part, et s. m. Celui qui e.’^t attaché à une potence pour être étranglé. Krougel. Eunn dén krouget. Des pendus, lùd krouget. Les pendus, ar ré grougel. Pendule, s. f. Horloge. Horolach, m. Pl. ou. En Galles, horlais. l-’cndule commune. Kilok, m. Pl. kiljlen. H. V. Pêne, s. m. Morceau de fer long et carré dont le bout sort de la serrure de laquelle il fait p-irtie et entre dans la gâche. Kleizen, f. Pl. klcizennou. Dleizen, f. Pl. dleizennou. Sparl, m. Pl. ou. Mettez de l’huile au pêne, likid éôl oud ami dleizen. Pénétrarle, adj. Où Ton peut pénétrer, qu’on peut pénétrer. A hellcur moud ébarz. A helleur da drcûzi. Treûzuz. Iñlruz. Pénétrant, adj. Qui pénètre. Qui entre bien avant. A ia doun ébarz. lùlruz. Spluiuz. Tréañluz ((]orn.) Cette odeur est pénétrante, iñlruz eo ar c’hnués-sé. Pénétrant. Qui a de la perspicacité, qui conçoit et approfondit aisément les choses les plus difficiles. Intelligent. Béé Lrmm. Gwén. 11 a l’esprit pénétrant, eur spéred Icmm, eur spéred gwén en dcûz. Pénétrtion, s. f. La vertu et l’action de pénétrer. Iñiradur, m. Spluiadur, m. Tréañladur, m. Pénétration. Sagacité de l’esprit, subtilité de rinlelligence. Béôder, Icmmder, gwénded a spéred. PEN

Pénétrer, v. a. Percer, passer à traver ?. Entrer bien avant. Moñd doun ébarz. Treùzi. Part. et. entra. Part. et. Spluia. Vart. spluiel. Tréañti. Part, et (Corn. j La pluie m’a pénétré, Ireùzet ounn gañd ar glaô. L’humidité pénétrera cette toile, iñlrel ou spluiel é vézô al lien-zé gañd ar glébor. Pénétrer. Approfondir. SelJout piz. Eñklaskout piz. Se pénétrer d’une vérité. Lakaai eur wirionez doun ébarz ar galoun. Pénible, adj. Qui donne de la peine. Poen «M ;. EnYannes, poen/u ;:. C’est une chose pénible à entendre, fwnrt drâpoaniuz coda glevout. Pénible. Difficile, malaisé. Diez. Tenu. Ce n’est pas un ouvrage pénible, né kéd cul labour diez, eul labour tenn. Péniblement, adv. Avec peine. Gant poan. Il marche encore péniblement, gañt poan c valé c’hoaz. Péninscle, s. f. Presqu’île, terre presque entourée d’eau et qui tient au continent par un endroit. Gour-énez, f. Pl. gour-énézi ou gourinizi. Pénitence, s. f. Repentir, regret davoir offensé Dieu, rinijen, f. Il faut faire pénitence de ses péchés, réd eo ôber pinijen eûz hé léc’héjou. Pénitence. Punition, peine imposée pour quelque faute. Satisfaction ordonnée par le confesseur. Pinijen, f. Pl. pinijennou. Il m’a donné une rude pénitence, eur binijen galet en dcùz rôed d’in. Pénitent, adj. Qui a regret d’avoir offons( Dieu. Kcûzeûdik. En deûz kcûz da véza néchel Doué. Pinijennuz. Pénitent, s. m. Celui qui confesse ses péchés au prêtre. Néb a govez hé bec’héjou d’ar bélek- Pécher, m. Pl. ien. Pénitentialx, adj. m. pi. Qui concerne la pénitence. A zell oud ar binijen. Eùz ar binijen. Les sept psaumes pénitentiaux, ar sei* salm eùz ar binijen, ar salmou a binijeii. Pennon, s. m. Ancien étendard d’un chevalier. Bannier ar floclied gvcéchall. Pensant, adj. Qui pense, qui réfléchit, /l’ounuz. Mennuz. Prédériuz. C’est une tête pensante, eur penn mennuz, eur penn prédériuz co. Pensée, s. f. Opération de l’homme en tant que doué d’intelligence et de raison. Action (le penser, de juger, de raisonner. Koun ou kouñ, m. Pl. ou. Ménoz, ra. Pl. menosiou. Hors de Léon, mena. Skiant, f. Pl. skiañlou ou skianc’iou. — Soñjézon, f. Pi. ou. H. V. — Il n’a pas une bonne pensée, n’en deûz kelcu :’ c’honn 7ndd, eur ynénozntàd. Je lui ai fait connaître toutes mes pensées, rôed cm eûz da lanaoul d’tzhan va holl vétiosiou, va hoJi skiañchou. Pensée. Opinion, dessein, sentiment,, croyance. Ménoz, m. Bât ou raloz, f. Dézô, m. (Corn.) Mouéz, f. Jîréden,{. D’après *a pensée, dioud hé vénoz nu hé raloz. Doiiiif 2 votre pensée, rôid hô mouéz, hô kréden. ’ Pensée. Fleur, espèce de violette inodore,