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5a8 3101 Le moignon d’une cuisse. Slorzed voñs. ilorzed von. Le moignon d’une jambe. Gâr vous. Gâr von. Moindre, adj. Plus petit en étendue. Moins considérable. Bihanoc’h. Disléroc’h. Celui-ci est moindre que l’autre, bihanoch ou disléroch eo hémañ cged égilé. Le moindre, le plus petit, le moins considérable. Ar bihana. Ann dislc’ra. Le moindre sera pour moi, ar bihana, ann disléraa vézô ccid-oun. Le moindre, aucun. Ar bihana. Ann distera. Nikun. Ê-hed. Il n’a pas le moindre mérite, n’en deûz kéd ann disléra dellid, n’en dcùz dellid ébéd. Moine, s. m. Religieux qui vit séparé du monde. Léan, m. ?l éd. Manac’h. m. Pl. ménpf’ /i. En Vannes, /nonac’/i.— En Galles, rnonac’ /i. Pl. JHe’rtec’/i. H. V.—Il s’est fait moine, da ranac’/ieocat. Ilya eu beaucoup de moincsdans celte ville, kalz a véncc’h a zô bed ergéar-mañ. Moineau, s. m. Petit oiseau gris et noir. Golvan ou golven, m. Pl. golvaned, et, plus ordinairement, gelvin ou gelven. Fil’ip ou chilip, m. Pl. éd. Le champ est couvert de moineaux, gôlâed eo ar park a c’holvaned ou a l’helvin ou a filiped. MoiNERiE, s. f. Tous les moines. Ann hall vénec’h. MoixERiE. L’esprit et l’humeur des moines. On le dit par mépris. Doaré ar vénec’h, f. Menée hérez, m. Moi>EssE, s. f. Religieuse qui vit séparée du monde. Il se prend ordinairement en mauvaise part. Manac’hez, f. Pl. ed. LcanezJ. Vled. Moi>s, adv. de comparaison qui marque diminution et qui est opposé à p/us. Pas tant, pas autant, pas aussi. A’e6eù(oc7(-. Donnez-luien moins, rôilnébeûloc’h d’ézhan. Le moins, la moindre chose. Ann nébeûta. Ann nébeüla Ira. Ar bihana. Le moins de rclarderaentscra le mieux, ann nébeûta a zalé, ar bihana dalé a vezô ar gwella. Le moins «|uil se pourra, ann nébeûla ma hallor. A moins de, à moins que, si ce n’est, moycn-Dant. Ncmel ou némédoix némerl. En Corn., met. Lu Vannes, nameil ou simplement mciL — En (ia !les, namcH. U. V.—^ ?i^2, A moins d’aller ou à moins qu’on n’aille, nc’me7moñ(/ a racl, anéz mont. Plus ou moins. Mut pé vihanoc’h, muipé nébeûlocli. Au moins, du moins. Da nébeûla. Da vihaffi. Diana ou dianañ. Celui-là au moins sera pour moi, hen-nez, da nébeûla ou da vlhana ou diana a vézô évid-oun. A tout le moins. Da nébeûla holl. Da vihan holl. Ni plus ni moins. Na mui nanébeût. Na mui na nébcûtoch. Aa mui na bihanoc’h. Aa mu> na kén. Aa mui na kel. Na mui na méaz. Mois, s. m. Une des douze parties de l’année. Mi :, m. Pl. miùou. Les douze mois de VAnm^K, ann danuzékmizeûzarbloaz. Les mos njirs sont passés, tréméned eo ar misiou dû MOI Mois. Fo. i/C5 Menstrues. Moisi, adj. et part. Attaqué de moisissure. Louel ou louédel Iñlrct. Je n’aime pas le pain moisi, na garann kéd ar bara louel. Cette toile est moisie, iñtred eo al lien-zé. Moisi, s. m. Ce qui est moisi. Le goût de ce qui est moisi. Loued, m. Louédadur, m. Bldz al loued, f. Il sent le mo’si, blàz al loued, c’houéz al loued a zô gañt-hañ. Moisir, v. n. Se gâter, se couvrir d’une espèce de mousse. Louédi. Part. et. Luannein. Part. ci(Vann.) — En Galles, louédoetlunio. H. V.-ïl ne moisira pasencore, naiouedôfte7c’/ioaz. Moisir. En parlant du linge, rouiller. Iñlra. Part. et. Vos draps moisiront, ifilra a rai hô liseriou. Moisissure, s. f. Corruption d’une chose raoisie. Louédadur, m. Loued, m. Luannadur, m. fVann.) Moisissure. En parlant du linge, rouille. Iñtr, m. Moisson, s. f. Récolte de blés et autres grains. DJédérez, m. Éost, ïn. Trévad., m. La moisson a été faite à temps, ar médérez, ann éosl a sô bel gréad é keñtel. Moissoy. Année. Bloavez ou blavez, m. En Vannes, bléouec’h ou bléad. Il y a eu une bonne moisson, eur bloavez mâd a zô bét. Moissonner, v. n. Faire la récolte des blés et autres grains. Médi ou midi. Part, médet. Èosla. Part. et. Nous moissonnerons de bonne heure celte année, a-bréd é védimp hévléné. L’horamc moissonnera ce qu’il aura semé, ann dén a éoslô ar péz en dévézô hadet. Moissonner des palmes, des lauriers, être victorieux. Trechi. Part. et. Féaza ou féza. Part. et. Gounid ou gonid, et, par abus, gounéza, non usité à l’infinitif. Part, gounézel. Il a moissonné des lauriers dans cette circonstance, trec’hed en deûz, gounézed en deûz enn darvoud-zé. Etre moissonne, mourir. Mervel, et, par corruption, melver, l’un et l’autre pour marri, non usité à l’infinitif. Van. marvet. lia été moissonné à la fleur de l’âge, e bdr hé oad, é-kreiz hé oad eo marô, eo marvet. Moissonneur, s. m. Celui qui moissonne. Méder, m. Pl. ien. Eosler, m. Pl. ien. Hors de Léon, ester. En Vannes, eslour. Nous aurons beaucoup de moissonneurs, kalz a védérien, a éoslérien hor bézô. Moite, adj. Qui a quelque humidité, qui est un peu mouillé. Leiz. — En Galles, leiz. H. V. — Dell. Moellr. Moues ou mouéz. C’est encore moite, leiz ou dell eo c’hoaz. Rendre ou devenir moite. Leiza. Part. et. —En Galles, leizio. U.. — Delta. Varl. et. Moellra. Part. et. Mouésa ou mouéza. Part. et. Moiteur, s. f. Humidité légère du corps, d’un linge. LcÀzder, m.— En Galles, leizder. H. V. — Dellôni, f. Mouesder ou mouézder, m. Moitié, s. f. Partie d’un tout divisé en deux portions égales ou à peu près égales. Ilanler, m. Prenez la moitié, kémérid annhañier.