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blications. — Un recueil de pièces intitulées Les Nuits rêveuses, œuvre d’un jeune Breton aussi, M. Dupontavice, révèle de belles pensées facilement exprimées.

En ce qui concerne plus particulièrement notre ville, nous ne saurions oublier avec quel intérêt M. Labitte, professeur de littérature étrangère, après nous avoir dévoilé les sources de la Divine Comédie, nous-a montré Dante empruntant à l’un sa grâce, à l’autre son énergie, aux légendaires mystiques du moyen-âge la puissance et l’éclat de son imagination, et n’en restant pas moins le poète primitif et original par excellence. — Dans sa dernière leçon, M. Varin a développé avec lucidité, comme résultat d’une savante et laborieuse discussion, l’origine et la signification du nom que portaient les peuplades germaines émigrées en Armorique, vers la fin du IVe siècle

A. Lefas fils.

Nous devons l’article suivant à l’obligeance de M. Lancezeur aîné :


Parmi les fleurs de la saison, les Pensées anglaises sont décidément à la mode.

Le peu de soins qu’exige cette charmante plante pour sa conservation, l’abondance et la longue succession de ses fleurs, la richesse et la variété de ses couleurs ne pouvaient manquer de fixer l’attention des amateurs ; aussi le succès de cette plante a-t-il été général. Voici les rèles qui doivent guider les amateurs dans leur choix :

La plante doit être naine, formant une touffe large, bien fournie, et ne s’élevant que de trois à quatre pouces au dessus du sol ; les fleurs doivent être larges au moins d’un pouce sur un