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Mais je le vois, la foi dans son pouvoir étrange
Pour charmer ta douleur a pris la voix d’un ange !
C’est assez : à tes bords laïsse un supréme adieu,
Et puis rejoins en paix Marie aux pieds de Dieu !


C. Leconte de Lisle.
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À l’Auteur de Primavera.[1]

Poète, noble enfant de la muse divine,
Dans ces chants du passé qui parlent du bonheur,
Chaque cœur trouve un frère, et toute âme devine
Un écho tendre et doux des hymnes au Seigneur !
C’est qu’à tes premiers pas sur l’immortelle voie
Deux messagers d’Éden te prenant par la main,
Dans ton cœur, luth gonflé de tristesse où de joie,
Ont joint l’amour céleste au doux amour humain.


A. Léonce.
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  1. Primavera, par Édouard Turquety, un beau volume in-8o, chez Molliex
    libraire-éditeur, rue Royale.