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rituel analyste de Dante, Pétrarque et Boccace, M. Labitte, appréciera l’influence qu’ont eue les littératures étrangères sur la littérature française du XVIIe siècle. Il suffit d’avoir entendu M. Labitte pour aller de nouveau à ses charmantes leçons. Notre compatriote, M. Riaux, appréciera la philososophie du XVIIe siècle. Nous ne savons pas encore quel sera le sujet que traitera M. Martin. Les heures des cours sont toujours les mêmes, et ils ouvriront après les examens du baccalauréat, qui commenceront le 2 novembre et se continueront jusqu’au 11, époque où rouvrent les leçons de la Faculté ès-lettres.

II


Nous terminerons par quelques mots sur la Variété. Parvenue à son 8e numéro, malgré son peu d’importance, notre œuvre témoigne de notre bonne intention ; nous le répétons encore : Jamais ses rédacteurs ne se sont abusés sur ce qu’ils ont livré à la publicité ; jeunes et désirant surtout s’éclairer, ils ont vu avec regret le silence de la critique, de la critique grave et indulgente, qui, se dépouillant de toutes petites jalousies, examine avant tout les intérêts de l’art. Malgré cet abandon de nos maitres, nous continuerons à suivre notre idée : Émancipation de l’intelligence, tendances religieuses, appel à tous les jeunes et nobles esprits qui se sentent entraînés par l’espoir de faire quelque peu de bien. Voilà notre but. Nous savons de bonne part que des jeunes gens pleins de dévouement et de cœur se sentent arrêtés par quelques scrupules qui font honneur à leur mérite. Mais encore une fois qu’ils le sachent bien, il s’agit d’une bonne œuvre ; le comité de rédaction qui a décidé que si des bénéfices provenaient de la vente de la Revue, ces bénéfices seraient répartis pour les indigents ; le Comité, qu’on le sache bien, n’a pas voulu