Page:La Variété, revue littéraire, 1840-1841.djvu/194

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 190 —

REVUE MENSUELLE


L’époque actuelle est féconde en énigmes de tout genre, et nous le concevons facilement, car rien n’est encore stable en politique comme en littérature ; mais s’il existe un problème dont la solution soit de toute impossibilité, c’est la verve intarissable de M. de Balzac. Le plus fécond de nos romanciers a maintenant trois ou quatre ouvrages sous presse, sans compter Pierrette, que vient de publier l’éditeur Souverain

On a tout dit sur le talent littéraire de M. de Balzac, et peut-être n’a-t-on rien dit de vrai ; aussi ne nous chargeons-nous pas encore d’en donner une appréciation, même après avoir lu le premier numéro de la Revue parisienne, recueil d’art, de critique et de politique, entièrement rédigé par lui. C’est toujours ce style surchargé de termes techniques, abondant mais diffus, brillant mais superficiel ; le style de la Peau de chagrin et du Lys dans la vallée. Nous n’adresserons pas le même