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Cet amour chaste et doux que n’altère aucun fiel,
Ce délire sans nom qui n’est point de la terre,
Et qui fait savourer au couple solitaire
Un suave avant-goût des voluptés du ciel !





Les deux ombres ont fui ; tout se tait ; tout s’efface…
Alors, les yeux au ciel, je m’écrie à mon tour :
Seigneur, je vous bénis, Seigneur, je vous rends grâce,
Car j’ai reçu la Foi, car j’ai reçu l’amour !

N. Mille