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qu’a dit le Gazetier. Le participe, dans le premier exemple, est déclinable, & il ne l’est pas dans le second ; parce que, dit M. l’Abbé Bouchot, pour rendre le participe déclinable, il faut qu’il fasse un sens avec ce qui le précéde, & qu’il n’ait besoin d’aucun mot qui se trouve à sa suite pour faire ce premier sens. Ainsi, dans le premier exemple, le participe est déclinable, parce qu’on trouve un sens avec ce qui le précéde ; au lieu que dans le second, il n’y a aucun sens, parce que pour en former un, il est nécessaire d’y ajouter un nominatif. Je soumets, Monsieur, toutes ces raisons à votre jugement.

Traité des deux imperfections de la Langue Françoise.

Le zèle de M. l’Abbé Bouchot pour la perfection de notre Langue, est infatigable, & paroît guidé par des lumieres sûres. La division de ce troisiéme Ouvrage est annoncée dans le reste du titre :