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chronique politique

M. Hippolyte Buffenoir a cru devoir revendiquer le droit de réponse, par l’envoi direct d’une lettre d’abord, puis par ministère d’huissier.

Nous nous refusons d’une manière formelle à admettre ce droit, attendu qu’en rappelant quelques antécédents de M. Hippolyte Buffenoir, candidat à la députation, antécédents tombés depuis longtemps dans le domaine de la publicité, nous avons usé de la prérogative la plus élémentaire, la plus incontestable et la plus incontestée du journalisme politique.

Afin, cependant, qu’aucun reproche ne puisse être fait à notre loyauté, nous reproduisons le passage suivant de la lettre de M. Hippolyte Buffenoir, parce qu’il se rapporte à un fait rentrant jusqu’à certain point dans le domaine de la vie privée, bien qu’il


« À propos de Lehiez, vous dites que «j’étais son ami et son collaborateur ».

« J’ai déjà fait condamner un journal devant la neuvième chambre pour articulations de ce genre, dans la personne de son directeur et de son gérant.

« Ici encore, vous vous trompez. On n’est point l’ami d’un homme auquel on n’a parlé que pendant deux heures à peine dans sa vie ; on n’est point son collaborateur, parce qu’il vous était adressé pour la gérance d’un journal à naître, et qui n’a paru, en effet, qu’après la découverte de la vérité, et sans aucun concours de sa part. »