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on jamais une motte mieux relevée et garnie d’une plus jolie mousse !… Mes mains heureuses parcourent en détail toutes ces beautés : ma bouche se colle sur toutes les parties de ce beau corps.

Bientôt entraîné par mes transports, je me précipite sur elle, j’entr’ouvre d’un doigt léger le séjour du dieu puissant qui m’anime. J’y introduis le trait brûlant dont il m’a orné. Je l’enfonce avec une espèce de fureur ; mes secousses sont précipitées ; déjà mon amante ne pousse plus que des soupirs entrecoupés. Ses jambes croisées sur mes reins m’attirent avec force sur elle. Elle semble craindre que je ne lui échappe ; ses mouvements répondent aux miens. Déjà s’approche l’instant marqué par la volupté ; instant qui, s’il durait, nous rendrait supérieurs aux dieux. Déjà jaillissent les sources du plaisir. Ah !… dieu !… ah !… cher… cher amant !… vas… oh !… vas… fort… quel… plaisir !… ah !… ah !… j’ex… pire !… sont les seules monosyllabes que nous pouvons prononcer.

Nous tombons enfin dans une prostration de forces la plus complète.