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iii

Quant à l’autre point, souffrez que j’en touche, après vous, discrètement un mot.

Les auteurs de traductions parues hors de France, assyriologues eux-mêmes, et au courant de ce qu’est un tel travail, ne se font faute de rendre justice, le plus honnêtement du monde, au premier interprète. En retour, je n’ai garde de me plaindre qu’ils s’efforcent, par la discussion de quelques paragraphes obscurs (un Gode latin de Jules César aurait ses paragraphes obscurs), de mériter une part de l’honneur d’un premier déchiffrement. Le reste, ou ceux qui étudient de seconde main, citent naturellement la traduction qui est à leur portée, et ne sauraient songer à frustrer qui que ce soit.

Agréez, Monsieur, etc.

V. Scheil.

Paris, août 1903.