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dans les parties où le nôtre est brun, et blanc aux endroits où le rouge-gorge d’Angleterre est rouge. Un second est peu différent, mais plus petit ; un troisième déploie en éventail sa longue queue à mesure qu’il s’approche, et gazouille quand il est perché. On aperçoit des martins-pêcheurs à peu près de la grosseur des nôtres ; mais leur plumage est moins joli, et ils sont rares.

» On rencontre autour des rochers des huîtriers noirs à bec rouge, et des nigauds huppés couleur de plomb, dont les ailes et les épaules sont tachetées de noir ; le reste de la partie supérieure du corps est d’un noir velouté nuancé de vert. Il nous arrivait fréquemment de tuer des uns et des autres, ainsi que d’autres nigauds plus communs noirs par-dessus et blancs par-dessous, qui font leurs nids sur des arbres, où ils se perchent souvent plus d’une douzaine à la fois. Les cantons voisins de la côte offrent d’ailleurs un petit nombre de goêlands, des hérons bleus ; quelquefois, mais rarement, des canards sauvages, un petit pluvier couleur de sable, et des alouettes : on voit aussi sur la rade un assez grand nombre de manchots noirs dans la partie supérieure du corps, blancs sous le ventre, et une foule de plongeons noirs. Nous tuâmes des râles, bruns ou jaunâtres, nuancés de noir, qui vivent aux environs des ruisseaux, et qui sont presque aussi gros qu’une poule ordinaire. J’ajouterai à cette liste une seule bécassine que nous tirâmes, et qui diffère peu de