Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 28.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lentes, et que les naturels cultivent, des gourdes, des bambous, des souchets des Indes, et une espèce de figue de la grosseur d’une petite cerise, appelée matté, qu’on mange quelquefois. Au reste, le catalogue des plantes qui croissent naturellement est trop nombreux pour l’insérer ici. Indépendamment du pemphis decaspermum, du mallococca et du maba, et de quelques autres genres nouveaux décrits par le docteur Forster[1], on en trouve un petit nombre d’autres que la saison de l’année ou la brièveté de son séjour ne lui ont peut-être pas permis de remarquer. J’ajouterai que notre relâche fut beaucoup plus longue ; que cependant nous ne vîmes pas en fleur plus du quart des arbres et des plantes, et qu’ainsi je suis bien éloigné d’en connaître les différentes espèces.

» Les quadrupèdes du pays se bornent à des cochons, à un petit nombre de rats, et à quelques chiens qui ne sont pas indigènes, mais qui viennent de ceux que nous y laissâmes en 1773, et de ceux que les naturels ont tirés de Fidji. Les volailles sont d’une grande taille.

» Nous remarquâmes parmi les oiseaux sauvages, des perroquets un peu plus petits que les perroquets gris ordinaires ; ils ont le dos et les ailes d’un vert assez faible, la queue bleuâtre, et le reste du corps couleur de suie ou de chocolat ; des perruches de la grandeur d’un

  1. Voyez son ouvrage qui a pour titre : Characteres generum plantarum. Lond. 1776.