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marine, que le bureau des longitudes voulut bien me confier, ainsi qu’à M. King, mon second lieutenant ; nous promîmes l’un et l’autre de faire les observations nécessaires aux progrès de l’astronomie et de la navigation, et de remplacer à cet égard l’observateur de profession qu’on avait d’abord voulu engager.

» Le bureau des longitudes m’accorda la montre marine ou le garde-temps que j’avais emporté dans mon second voyage, et qui avait toujours marché très-exactement.

» On mit à bord de la Découverte un garde-temps, et autant d’instrumens d’observation que sur la Résolution : on les confia M. Bayley, qui avait donné durant mon second voyage des preuves de son zèle et de son talent sur l’Aventure.

» Le chirurgien, M. Anderson, qui aux connaissances de son art enjoignait de profondes en histoire naturelle, se chargea de décrire tout ce qu’on trouverait digne d’attention dans cette science. Il m’avait accompagné dans mon second voyage, et m’avait rendu des services signalés.

» Je devais relâcher à Taïti et aux îles de la Société avant de parcourir les parties septentrionales du grand Océan, et de me rendre à la côte nord-ouest d’Amérique ; et le roi voulut profiter de cette occasion, qui semblait ne devoir jamais se retrouver, pour renvoyer O-maï dans sa patrie.

» O-maï quitta Londres avec un mélange de