Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 19.djvu/195

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le-cove par le 62° 30′, assurait que toute cette côte n’offre que des terres entrecoupées et des îles, et qu’ayant abordé à l’une de ces îles, il avait vu la mer ouverte vers l’ouest. Wilson, autre facteur, que la Compagnie avait envoyé à Whale-cove pour le commerce des côtes de baleine, déclara qu’ayant eu la curiosité de s’avancer entre les îles voisines, il avait trouvé que l’ouverture s’élargissait vers le sud-ouest, et qu’à la fin elle devenait si large, que ni d’un côté ni de l’autre on ne voyait plus la terre.

Dobbs, convaincu par des faits si bien attestés, et par ses propres informations, qu’il y avait beaucoup d’apparence de trouver un passage dans le Wellcome, mit tout en œuvre pour faire employer Middleton à cette recherche.

Le capitaine Middleton s’étant rendu à la rivière de Churchill, n’en put sortir avant le 1er. juillet. Le 3, à cinq heures du matin, il découvrit trois îles à 61° 40′. Le 4, il vit Brook Cobham, par les 63° de latitude et les 93° 40′ de longitude ouest de Londres. Cette île était couverte de neige. Le 6 au matin, Middleton découvrit un cap à 63° 20′ de latitude, et 93° de longitude de Londres. La sonde y fit trouver depuis trente-cinq jusqu’à soixante-douze brasses de profondeur. À cinq heures le courant tourna au nord-nord-est : la marée venait de nord-nord-est.

Le 8, à 63° 32′ de latitude, on rencontra une baleine blanche et quelques phoques. On