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290 LETTRES. ssa O) poifit sans moy, ’que j’y eus ma place (2) aussi ien que beaucoup d’artres Provinciaux () ; et que ce monde de regardans est une des choses qui me parut la plus belle en cette action (4). De toutes parts on y va Une hombreuse (5) affluence ; Et ie crois qu’ elle e fit (6) Aux yeux de toute la France.. Ce ]our-l& le So)ell fur assez matineux, Mais pour mieux lasser voit ce pompeux tquipage, II templra son lclat lumineux, En quoi ]e tiens qu’il fut sage ; Car quarid il eust eu des habits Tout parsemez de Rubis(7), Et,converts des Tresors du,P. acole et du Tage, Q il eust paru plus beau qu.il nest au plus beau jour (8),. Le tooins brillant.des Seigneurs. de la Cour Eust brillt cent lois davantage (9).. La Coat ne se mir pus seule sur le bon boat, Et le luxe passa ]usqu’ la Bourgeoisie Chacun fit de son meux : ce n2toit qu’or partout ; i. vat. e se fit. _ z. on lit ici, dans les’ manuscrits de ? niletaunt des R6aux : gut un &hafaud s’entend. 3- I1 West question, dahs’les pi&es de po[sie’ d’alors, que de cette grande affluence de provinciaux. Nous citetonS, entre autres la Requeste resentle d M. le Prevost des ’mrchands par cent mille provinciaux qui se ruinent d Paris en attendant l’entte, et l’Adieu des lrovinciaux d la ille de Paris apds l’entrle dt Leurs Majestez. 4. Vat. gn un jour si remarquabl. . Var. lncroyable. 6. Var. L’entr6e, h bien parler, se fit. 7. Vat. Semez de perles, de rubis. 8. Ce vets manque dans les manuscrits de Tallemant. 9. Var. Auroit dat davantage.