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nonciation de mes vœux, dans la crainte sans doute que je ne lui fisse des reproches du sacrifice qu’on exigeait de moi. Le hasard qui conduit tout, nous fit rencontrer en entrant dans la diligence qui nous menait à Paris, un ancien secrétaire de mon père qui, m’entendant nommer, demanda à ma gouvernante si j’étais la fille du marquis de Chabry ; sur sa réponse affirmative, il nous proposa de descendre chez lui, parce que, nous dit-il, l’hôtel de mon père ayant été séquestré, il ne me serait pas permis d’aller l’habiter, et qu’il croyait même que la prudence exigeait que je ne me montrasse pas ; que les dernières nouvelles qu’il avait reçues de Paris le forçaient, par l’attachement qu’il conservait pour notre famille, de retourner dans la capitale, pour conserver, s’il en était encore tems, la liberté au fils de celui qui lui avait