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dans la même attitude où nous les avions laissés.

Comme nous allions prendre congé de Dorimond, mon frère et Lavalé entrèrent ; ils parurent étonnés de nos figures. Mon frère toujours prêt à rire de tout, allait faire des plaisanteries à madame Lavalé, quand Dorimond lui dit : il n’est plus tems de feindre, monsieur, madame Lavalé croit savoir la moitié de votre secret, et est prête à sacrifier toute sa famille pour apprendre l’autre moitié ; il faut lui éviter un crime, et la laisser en proie au repentir d’avoir pu un instant en former le projet. Vous, Lavalé, je vous crois assez prudent pour taire ce qu’il faut faire en sorte que toute la terre ignore ; restez avec votre tante, pour tâcher de la ramener à la raison, j’aurai soin de vous instruire du lieu que j’aurai choisi pour ma retraite ; je