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vez trompée : voilà tous vos mystères dévoilés ; cette madame Bontems, avec son air prude, n’est pas de meilleure foi que vous, et cette belle demoiselle, qui est si dédaigneuse, cache aussi quelque mystère que j’espère découvrir. Pour y parvenir, je ne ménagerai rien ; ni mon neveu ni vous, ne méritez aucune indulgence ; voyez un peu ce morveux, cacher chez lui le fils d’un proscrit, et proscrit lui-même. Mademoiselle Hortense est sans doute l’amante malheureuse de M. le vicomte de Chabry ; et vous, M. Dorimond, à votre âge, vous mêler de pareilles intrigues, vous devriez mourir de honte et de repentir : est-ce ainsi que vous avez rempli la mission dont vous vous étiez chargé ? Ah ! grand Dieu, dans quel embarras vous nous avez jetés ; et moi, qui ai contribué, par