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tait ; elle fut la première à demander ce que pouvait être devenu monsieur Dorimond ; qu’il fallait qu’il eût pris un chemin différent, puisque déjà nous étions rendues, et qu’il ne paraissait pas. Madame Lavalé n’était pas inquiète, et cela me rassura pour un moment. Chaque mouvement de la porte me faisait tressaillir ; mais jugez de ma terreur quand je vis entrer deux gendarmes et un officier de police qui demanda monsieur Dorimond, et qu’on eût à lui rendre compte des personnes qui habitaient sa maison. Je devins tremblante comme une feuille ; heureusement madame Lavalé, qui ne savait rien, ne put que répéter les contes qu’on lui avait faits, et avec une assurance qui en imposa aux visiteurs ; elle nous présenta comme deux parentes de son gendre ; elle donna le nom de madame Bontems. Quand