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Durand me remit une lettre de Dorothée ; un petit billet de ma Célestine y était joint : Vous verrez, mon amie, me disait cette excellente fille, que je n’ai rien négligé pour l’éducation de votre aimable enfant.

Nous résolûmes de prier Philippeaux de nous donner un passe-port pour aller à Rennes voir mon frère. Durand était commandé pour un détachement qui se rendait aussi dans cette ville ; nous nous arrangeâmes pour partir avec eux. Blançai nous promit de venir nous rejoindre aussitôt qu’il aurait rempli sa mission auprès du général et du représentant. Philippeaux nous donna le passe-port que nous demandions, et nous partîmes le lendemain pour Rennes.