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de la veille ; je n’étais pas dans une position à commander aux circonstances, il fallut m’y soumettre ; je consentis à me réunir à la famille pour le déjeûner. Dorimond m’aborda avec beaucoup de civilités, me demanda pardon de me quitter, mais qu’il venait de recevoir une lettre de sa sœur, dont le mari avait été régisseur des terres de mon père, qui lui annonçait l’arrivée d’une fille unique qu’elle avait, et que des raisons importantes la forçaient d’envoyer dans la capitale ; qu’il allait à sa rencontre à la diligence. C’est une nouvelle hôte que je vais vous amener, ma mère, dit-il à madame Lavalé : pendant mon absence, je vous prie d’avoir pour ma jeune parente, les égards que j’aurais pour quelqu’un qui aurait l’avantage de vous appartenir.

Je dois dire à la louange de ma-