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sous peu de jours, et vous prie de permettre qu’il vous mène Dorothée, qui perd dans sa grand’mère, la seule protection qu’elle eut en femme. J’aurai infiniment de plaisir à vous savoir bien établis dans votre nouvelle demeure. Je prie madame Daingreville et mademoiselle de Saint-Julien, de recevoir l’assurance de mon respect et de mon éternel attachement.

La mort de madame Lavalé nous affecta sensiblement. Madame Daingreville nous demanda si nous consentions à ce qu’elle offrit à Dorimond de garder sa fille avec nous ; nous l’approuvâmes dans ce dessein ; et dès le même soir, nous écrivîmes à Dorimond, pour le prier de ne point chercher d’autre asyle pour Dorothée.